• Dans ma tourmente,

    Je n'ai pas vu le vent,

    Je n'ai pas vu ce temps

    Qui m'a rongé comme l'amiante.

     

    Comme ces victimes,

    Le temps m'était devenu inquiétude,

    Fini l'enfance et la quiétude,

    Juste restait l'abîme.

     

    Mais je voulais croire,

    P rendre du bon temps,

    Danser avec ma mère,

    Soulager sa tristesse.

     

    Certes, rien de tout cela,

    Bien au contraire,

    J'ai laissé la note là

    S'éclipser dans l'air.

     

    Comment revenir à l'instant d'avant,

    Lui faire comprendre mon désarroi.

    Aucune excuse ne saurait me soulager,

    Ce que j'ai fait est fait.

     

    Ce vent qui devient incontournable

    Et nous entraîne dans la spirale

    De la bêtise,

    S'installe alors un sentiment de traîtrise.

     

    Certes, ma mère ne le voit pas,

    Elle excuse tous mes maux,

    Avec ses mots,

    Elle mène mon combat.

     

    Lâcheté, honte, immaturité,

    Des mots forts

    Caractérisant mon comportement,

    Proches de moi, de mon éloignement.

     

    D'une existence gâchée,

    Dans les sous-bois de mon être,

    Je veux juste être,

    Et valsé dans la sérénité.

     

    Une vie remplie de vicissitudes,

    D'une panoplie d'inquiétudes,

    Prendre la décision

    Et vivre cette union.

     

    Le pacte avec la vie,

    Etre fier et digne

    De mes parents puis…

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