• Est-ce toi, mon cœur?

    Est-ce toi, Dieu?

    Qui me porte là-bas,

    Là où, au fond de moi, je dois aller.

     

    Dans ce pays merveilleux,

    L'unique évidence de la vie,

    Certes, ce chemin est caillouteux,

    Mais, ô combien beau, dans cet infini.

     

    Le seul espace temps qui, peut-être, nous est réservé,

    Accordez-moi ce doute vers ce bel inconnu,

    Vous que je cherche, vous que j'ai peut-être vu,

    Merci pour tous les plaisirs que vous nous accordez.

     

    Danser avec vous est un privilège,

    Participer, avec autrui, à ce cortège…

    Quelle chance inespérée,

    Une grâce de mère nature généreusement accordée.

     

    Alors, profitons, je vous en conjure,

    Ne lui faisons pas injure,

    Car, je vous le jure,

    C'est la plus sublime des confitures.

     

    Ne gâchons pas cette offrande,

    Elle est la plus grande

    Que nous pouvons avoir,

    Peut-être, que nous pourrons voir.

     

    C'est ma vision,

    Elle est, peut-être, qu'une illusion,

    A chacun de partager son pain,

    Moi, c'est mon chemin.


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  • A mes amours morts

    Qui ne sont jamais nés,

    Loin maintenant jetés,

    Plus de regrets de mon corps.

     

    Passer à autre chose,

    Fini l'overdose,

    Juste le parfum des roses

    Qui m'arrose enfin, je me pose.

     

    De nouveau la raison,

    Je suis à la maison

    Près d'un feu de cheminée,

    Le bois peut se consumer.

     

    Maintenant, apprécier les couleurs du ciel,

    Après la pluie, l'arc-en-ciel,

    La douceur du miel,

    En moi, la vie s'éveille.

     

    Un tête-à-tête,

    Un mot qui se répète,

    L'amour,

    Qui voit le jour.

     

    Je pense à elle,

    Celle qui sera mon soleil,

    A laquelle fidèle,

    Mes sentiments toujours en éveil.

     

    La chérir jusqu'à l'aurore,

    Les bougies comme décor,

    Faire vibrer nos corps,

    Chaque nuit, nos corps à corps.

     

    Pour s'aimer au-delà,

    Pour aller là-bas,

    Chanter nos joies,

    Aux sources de nos ébats,

    Aux cris de nos éclats,

    A nous, notre loi.


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  • Le pouvoir de la liberté,

    C'est le cœur,

    L'enfer, à côté,

    N'est rien qu'un homme sans cœur.

     

    On se met à nu,

    Pour, enfin, être libre,

    Pour tenir l'équilibre,

    Sans perdre la raison de nos vues.

     

    Croire à la vie,

    C'est aimer son prochain,

    La seule raison de garder la main

    Et d'honorer l'essentiel qu'on vit.

     

    Car oublier l'autre,

    C'est ne pas être,

    Et surtout ne plus fuir

    Devant la bataille et s'enfuir.

     

    Oui, faut croire en soi,

    Dépasser ses effrois,

    Oublier ses émois,

    C'est l'unique voie.

     

    Oui, l'unique voix

    Qui doit raisonner,

    Et faire de nos froids

    Une terre abandonnée.

     

    Quitter les chagrins,

    Suivre son chemin,

    Sans oublier de porter son voisin,

    Sans jamais dénigrer l'humain.

     

    Les enfants de Dieu,

    La terre, notre lieu,

    A préserver, s'il vous plaît,

    L'avenir de nos enfants est en jeu.

     

    Aujourd'hui; me seul enjeu

    Qui doit devenir le vœu

    De nous tous

    Et l'espérance de chacun.


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  • T'es parti si loin de moi,

    Pourtant, je suis si près de toi,

    Que ma vie est devenue un enfer,

    Que je dois, quand-même, vivre sur cette terre.

     

    A me demander pourquoi?

    A faire n'importe quoi,

    Je ne sais pas si tu me vois,

    Je ne préfère pas savoir, tu vois.

     

    Car, quand j'y pense,

    La honte pèse sur moi,

    M'aveugle encore plus dans l'immense,

    Cette immensité noire qui est devenue ma loi.

     

    Tu me dirais sûrement le contraire,

    Parce que tu m'aimes,

    Mais, même tes mots n'apaiseront pas ma peine.

    Et tous ces actes odieux dont je veux m'extraire.

     

    Non, jamais mes crimes trouveront une légitimité,

    Puis, tu sais, pour moi, vivre c'est subir,

    Et supporter ces jours qui, peut-être, devront venir,

    Oui et accepter les horreurs de mon intimité.

     

    Effectivement Papa, ce qui est fait est fait,

    Cela n'empêche pas que je t'ai trahi,

    Et me suis déshonoré avec mes méfaits,

    Comment puis-je, aujourd'hui, me dire c'est fini.

     

    Puis, passer à autre chose,

    Quand la force est si loin de mes bras,

    Comment espérer te rejoindre là-bas,

    Avec fierté et dignité sans que mes pleurs n'explosent.

     

    Et te regarder dans les yeux,

    Et enfin, se retrouver nous deux,

    Je ne peux tellement j'ai mal,

    De vous avoir fait à tous si mal.

     

    On verra bien quand le jour viendra,

    Quelque chose peut-être existera,

    Pour que je puisse te regarder,

    Et, enfin, me dire, c'est terminé.


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  • Où sont les mains que j'aimerai tant?

    Celles qui me diront qu'elles m'aiment,

    Celles qui caresseront ma peau à temps,

    Avant que je n'aie plus envie de dire je t'aime.

     

    Oui, je ne veux plus attendre,

    Où sont les mots tendres?

    Ceux que j'attends si impatiemment,

    Ceux qui, enfin, me donneront vie infiniment.

     

    Qui peut vivre sans l'amour?

    Et supporter toute une existence,

    Moi, je n'en veux plus de ces carences,

    Trop besoin d'aimer chaque jour.

     

    Laissez-moi rêver pour deux,

    Car, seul, je ne suis rien,

    Je veux la voir même que je ferme les yeux,

    Et partager avec elle tous les riens.

     

    Mes attentes ne flirtent-elles pas avec le légitime?

    Quand chacun et chacune ont ce désir,

    N'est-ce pas être vivant de vivre ces sourires,

    Cela même qui immortalise l'amour en hymnes.

     

    Non, je sais, je ne suis pas seul,

    Il me reste la solitude,

    Cette maudite complice, si rude,

    Que je n'en dors plus seul.

     

    Je veux voir le meilleur des ailleurs,

    Celui qu'on partage à deux,

    Qu'on fait à deux,

    Pour qu'enfin, s'arrête le train de la peur.


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