• Ma solitude, tu t'es adressé à moi,

    Avec tes mille facettes,

    Parfois douces, parfois dures,

    Mais je garderai de toi, la solitude.

     

    Elle a été, pour moi, l'affront,

    Qui a marqué mon front,

    Avec toutes ses douleurs,

    Avec toutes ses douceurs.

     

    Mais, sache que tu m'as libéré souvent,

    De pensées qui m'ont désarmé,

    Et, quelque fois, qui m'ont armé,

    Pour vivre les vicissitudes du temps.

     

    Tes voyages m'ont amené aux quatre coins du monde,

    Sans jamais avoir pris ni bateaux, ni avions,

    Mais, sache que, dans toutes ces rondes,

    J'ai dansé au milieu de la forêt avec les lions.

     

    Tes pensées, elles m'ont égaré et m'égareront encore,

    Me tourmenteront aux confins de la tourmente,

    Ainsi, me montreront les lois qui régissent mon corps,

    Quand viendra le jour de ma mort.

     

    Et oui, encore une fois, je serais seul, ma solitude,

    Pour aller célébrer, le cœur en fête,

    L'autre vie que tu proposes en tête-à-tête,

    Oui, avec toi, je ne regrette rien, ma solitude.


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  • En moi, foisonnent mille défis,

    Mille allumettes qui s'allument,

    Mille cigarettes qui me consument,

    Et ne laissent à mon cœur aucun répit.

     

    Les déchirures qui se posent sur moi,

    Crachent leurs feux,

    Au-dedans de mes yeux,

    Ecorchant l'enfant qui voulait être roi.

     

    Arrête s'il le faut le train,

    Défie les horreurs sur ton chemin,

    Relève la tête et honore ton destin,

    Sans lui, rien n'est sain.

     

    Prends sur toi et avance,

    Appelle ton cœur à la rescousse,

    Car, sans lui, tu ne pousses,

    Oui, Monsieur, le temps est la relance.

     

    La vie est une partie de poker,

    N'hésite pas, utilise ton joker,

    Chante ta vie, comme le crooner,

    Et vis là comme le rocker.

     

    Seuls ceux qui croient y arrivent,

    Et en eux, leurs rêves vivent,

    La mort, un joli show,

    Le présage à l'éternité d'un même écho.

     

    Là-bas, enfin, tous égaux,

    Pas de traitements de faveur,

    Nous serons tous les mêmes joyaux,

    Qui chanteront Dieu en cœur.


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  • Sais-tu que je te rêve souvent,

    Les nuits noires sont devenues blanches,

    Et là, je crie toute ma détresse de ces temps,

    Mes jours sont tristes comme parfois peut l'être un dimanche.

     

    Pour dépasser mon effroi,

    Et quand mon corps est froid,

    J'imagine enfin l'avoir trouvé,

    Là, ravi, je me sens aimé.

     

    Je croise mon destin,

    Embrasé par tes câlins,

    Je te respire,

    Et au feu, je jette ce pire.

     

    Eloignés mes moments solitaires,

    Avec toi je découvre l'éden,

    Et je vois le sublime paysage vert,

    Soudain, ma vie devient souveraine.

     

    S'éloigne alors la solitude,

    Allant droit au but,

    Ayant vu ce que j'ai vu,

    Je bannis les sales vicissitudes.

     

    Poursuivre ma destinée,

    Celle tant désirée,

    Comme un alibi,

    Ses yeux me sourient.

     

    Comme un écorché vif,

    Avec l'air abusif,

    Mais, sans exagération,

    Je la reçois comme une donation.

     

    Une ambition naissante,

    Des pensées grandissantes,

    J'existe pour elle,

    En déployant mes ailes.

     

    Plus rien de banal,

    Qu'une envie vitale,

    Celle de la combler,

    Pour cela, pas besoin de blé.

     

    Juste l'aimer à la folie,

    Touchant ce qu'il y a d'unique,

    Pas un rêve utopique,

    Mais, par la magie de la vie.

     

    Danser tous les deux,

    Les yeux dans les yeux,

    Visitant nos ailleurs,

    Sur un chemin parsemé de fleurs.

     

    Oubliant la dureté de l'existence,

    Conscient de cette naissance,

    Se dirigeant sur cette piste,

    Sans jamais être triste.

     

    Puis, finalement, vivre,

    Avec tous les profits,

    De sentiments qui sont dits;

    Comme habillé d'un blouson de cuir.


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  • Je ne crois pas,

    Qu'il y ait un savoir-faire en amour,

    Y a juste à s'offrir, Elle,

    Et là, la magie de l'acte s'éveillera en éclats.

     

    Donne, se donner,

    C'est partager et recevoir,

    Dans l'abandon…

    Et là, miracle, c'est l'apothéose.

     

    On découvre son identité,

    Sa signature partagée avec l'autre,

    On vit la véritable tendresse,

    L'héritage de mère nature.

     

    - o -

     

    En quête de l'amour,

    La conquête conquise,

    Je respire enfin la vérité,

    Sans jamais connaître la soif amoureuse.

     

    Je me livre en entier à elle,

    Qui se livre à moi sans à priori,

    Jaillissent alors les plus beaux moments,

    Qu'un homme et une femme puissent espérer.

     

    Les sommets n'ont plus de secrets,

    Ils nous livrent ce qu'il y a de plus vrai,

    L'alchimie de deux corps réunis,

    Pour vivre à l'aurore, encore des moments qui nous font naître et renaître à l'infini.

     

    - o -

     

    Dans le sublime dont tu es la raison,

    Je vis un rêve qui n'est pas rêver,

    Totalement assouvi à notre partage,

    Je ressens enfin les cris de l'Amour.

     

    Plus bas dans un exil amoureux,

    Inconnu encore à mon corps,

    J'ai hâte de te rencontrer,

    Pour apaiser mon blues bleu.

     

    Te voilà arrivée à moi,

    Pour m'offrir ton toi,

    Tendre découverte,

    Enfin, j'ai reçu ce que j'avais à recevoir.

     

    - o -

     

    Etre ton chevalier,

    Mon désir premier,

    A l'ombre d'un fruitier,

    Le trésor d'un grenier.

     

    Jamais plus sans toi,

    Qu'avec toi, je suis moi,

    Rien n'est plus rien,

    Et rien devient tout.

     

    Notre union, la vision d'une espérance,

    Qui jamais, n'est partie de mes songes,

    Entrant dans mon espace corporel,

    Tu es devenue ma raison d'être.


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  • J'écris ma vie,

    Ses soleils, ses brouillards,

    Parfois choisis, parfois le hasard,

    Même dans mon lit.

     

    Je la chante aussi,

    A travers mes écoutes,

    Tel un scout,

    Un code émis.

     

    Je danse quelquefois,

    En y mettant ma joie,

    J'accumule l'existence,

    Pour aller vers l'aisance.

     

    Un film personnel,

    Une foi solennelle,

    Un parchemin comme guide,

    Au gré du temps du vide.

     

    J'entends mes douleurs,

    Présentes, elles m'amènent ailleurs,

    Elles sont ma faiblesse et ma force,

    Faire face, je m'efforce.

     

    Après tout, tout est possible,

    Quand on veut, on peut,

    Un temps soit peu,

    L'amour est indicible.

     

    Prendre du temps au temps,

    Surmonter les problèmes,

    On est gagnant,

    Si l'homme aime.

     

    Ne pas cesser de croire en soi,

    L'unique façon d'être moi,

    Transmettre son amour,

    A qui veut voir le jour.

     

    Ne gâchons pas cette offrande,

    Elle est trop courte et unique,

    Un privilège, pourquoi pas en musique,

    Et décider de notre amende.

     

    Oui, choisir son chemin,

    Partir sur les routes,

    Garder la main,

    C'est vaincre les doutes.

     

    Alors en finir avec la peur de vivre,

    On ne doit pas que survivre,

    Au contraire, prendre du plaisir,

    Et comprendre que la vie est un élixir.

     

    Une potion magique,

    Qui nous élève plus haut,

    Ainsi, aller plus loin vers le beau,

    Et redescendre pour apprécier la crique.

     

    Jamais baisser les bras,

    Lever la tête du bas,

    Pour regarder le ciel,

    Et voir l'arc-en-ciel.

     

    Pour mieux gérer sa place,

    Dans l'intimité de cette planète,

    Terre, tu es miraculeuse,

    Puissions-nous te préserver heureuse!


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