• Papa

    T'es parti si loin de moi,

    Pourtant, je suis si près de toi,

    Que ma vie est devenue un enfer,

    Que je dois, quand-même, vivre sur cette terre.

     

    A me demander pourquoi?

    A faire n'importe quoi,

    Je ne sais pas si tu me vois,

    Je ne préfère pas savoir, tu vois.

     

    Car, quand j'y pense,

    La honte pèse sur moi,

    M'aveugle encore plus dans l'immense,

    Cette immensité noire qui est devenue ma loi.

     

    Tu me dirais sûrement le contraire,

    Parce que tu m'aimes,

    Mais, même tes mots n'apaiseront pas ma peine.

    Et tous ces actes odieux dont je veux m'extraire.

     

    Non, jamais mes crimes trouveront une légitimité,

    Puis, tu sais, pour moi, vivre c'est subir,

    Et supporter ces jours qui, peut-être, devront venir,

    Oui et accepter les horreurs de mon intimité.

     

    Effectivement Papa, ce qui est fait est fait,

    Cela n'empêche pas que je t'ai trahi,

    Et me suis déshonoré avec mes méfaits,

    Comment puis-je, aujourd'hui, me dire c'est fini.

     

    Puis, passer à autre chose,

    Quand la force est si loin de mes bras,

    Comment espérer te rejoindre là-bas,

    Avec fierté et dignité sans que mes pleurs n'explosent.

     

    Et te regarder dans les yeux,

    Et enfin, se retrouver nous deux,

    Je ne peux tellement j'ai mal,

    De vous avoir fait à tous si mal.

     

    On verra bien quand le jour viendra,

    Quelque chose peut-être existera,

    Pour que je puisse te regarder,

    Et, enfin, me dire, c'est terminé.


  • Commentaires

    1
    Jeudi 5 Décembre 2013 à 23:26

    Louis Aragon a dit :"Un jour pourtant, un jour viendra couleur d´orange.." :) Merci de ton passage !

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