-
Un à deux…
Dans ma tourmente,
Je n'ai pas vu le vent,
Je n'ai pas vu ce temps
Qui m'a rongé comme l'amiante.
Comme ces victimes,
Le temps m'était devenu inquiétude,
Fini l'enfance et la quiétude,
Juste restait l'abîme.
Mais je voulais croire,
P rendre du bon temps,
Danser avec ma mère,
Soulager sa tristesse.
Certes, rien de tout cela,
Bien au contraire,
J'ai laissé la note là
S'éclipser dans l'air.
Comment revenir à l'instant d'avant,
Lui faire comprendre mon désarroi.
Aucune excuse ne saurait me soulager,
Ce que j'ai fait est fait.
Ce vent qui devient incontournable
Et nous entraîne dans la spirale
De la bêtise,
S'installe alors un sentiment de traîtrise.
Certes, ma mère ne le voit pas,
Elle excuse tous mes maux,
Avec ses mots,
Elle mène mon combat.
Lâcheté, honte, immaturité,
Des mots forts
Caractérisant mon comportement,
Proches de moi, de mon éloignement.
D'une existence gâchée,
Dans les sous-bois de mon être,
Je veux juste être,
Et valsé dans la sérénité.
Une vie remplie de vicissitudes,
D'une panoplie d'inquiétudes,
Prendre la décision
Et vivre cette union.
Le pacte avec la vie,
Etre fier et digne
De mes parents puis…
Suivre la source et la ligne.
-
Commentaires
Quelle que soit l'expérience de vie, elle est propre à soi. Il faut parfois se perdre pour se trouver... :-) Peu importe les parents, les amis, au final, c'est soi face à soi.
Beau texte.
Jolana
Ajouter un commentaire
Au fait, est-ce que tu as bien reçu mon début de duo, car je suis pas certaine que cela est bien fonctionné, vu les beug de ma connexion :)lool