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Dans ma tourmente,
Je n'ai pas vu le vent,
Je n'ai pas vu ce temps
Qui m'a rongé comme l'amiante.
Comme ces victimes,
Le temps m'était devenu inquiétude,
Fini l'enfance et la quiétude,
Juste restait l'abîme.
Mais je voulais croire,
P rendre du bon temps,
Danser avec ma mère,
Soulager sa tristesse.
Certes, rien de tout cela,
Bien au contraire,
J'ai laissé la note là
S'éclipser dans l'air.
Comment revenir à l'instant d'avant,
Lui faire comprendre mon désarroi.
Aucune excuse ne saurait me soulager,
Ce que j'ai fait est fait.
Ce vent qui devient incontournable
Et nous entraîne dans la spirale
De la bêtise,
S'installe alors un sentiment de traîtrise.
Certes, ma mère ne le voit pas,
Elle excuse tous mes maux,
Avec ses mots,
Elle mène mon combat.
Lâcheté, honte, immaturité,
Des mots forts
Caractérisant mon comportement,
Proches de moi, de mon éloignement.
D'une existence gâchée,
Dans les sous-bois de mon être,
Je veux juste être,
Et valsé dans la sérénité.
Une vie remplie de vicissitudes,
D'une panoplie d'inquiétudes,
Prendre la décision
Et vivre cette union.
Le pacte avec la vie,
Etre fier et digne
De mes parents puis…
Suivre la source et la ligne.
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J'ai toujours mal,
La peur dans l'âme,
A l'affût du drame,
La vie m'est vitale.
Tout changer,
Au bout de l'effort,
Je me sens pas fort,
Et toujours paralysé.
Je n'ai de cesse,
De me battre,
Et de combattre,
Cet état de tristesse.
Mes nuits sont tristes,
Comme un artiste,
Loin des feux des projecteurs,
Qui cherche le chemin salvateur.
Oublié de son public,
Ecarté de sa vie publique,
Là où il se sentait le mieux,
Là où il vivait heureux.
Parfois épanoui,
Il était reconnu,
Il était nu,
Il aimait la vie.
Croire à son étoile,
Peindre sa toile,
Sans l'ombre d'un voile,
Sans craquer, à poil.
Il se battait,
Seul dans l'arène,
Il tenait les rênes,
Et dansait.
Bienvenue au combat,
Dans l'antre de l'existence,
Où Reine est l'espérance,
De vivre ici-bas.
Enfin croire
A cet espoir,
C'est le moteur
D'une vie de valeurs.
La reconnaissance,
Comme une naissance,
Ouvre ses portes
A qui veut la clé.
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J'aime en pensant,
J'aime en même temps
Cette fille inconnue
Comme moi, perdue.
Je l'attends en vain,
Dans mes pensées,
Au creux de la main,
Tout contre moi, aimer.
Elle existe dans ma tête,
Depuis, c'est un casse-tête,
Mais aussi une idée
Qui m'inspire à deviner.
Un temps qu'elle est mon amour,
Celle qui sera ma femme
Et me donnera assez d'humour
Pour ne pas éteindre la flamme.
Qui germe sans cesse
Et nage dans mon cœur,
Comme si un article de presse
Faisait l'éloge au 13 heures.
Ou enfin notre histoire
Commence à vivre dans le soir
D'un été à peine entamé
Et s'abreuver en éternité.
Sublimer cette romance,
L'accompagner en Champagne,
Vers une douce espérance
D'un endroit en campagne.
Pourquoi pas Aubagne,
Pays de Pagnol,
Où n'existe plus le bagne
Qui a vu tant d'auréoles.
Comme ses femmes,
Sacrifiées sans preuves,
Trop tôt veuves,
Et où une vie infâme…
Grâce à Dieu,
Evoluer vers un imaginaire,
Plus gai, plus élogieux,
Pour une destinée plus claire.
Comme une eau de source
Reconnue salvatrice,
Lorsqu'on la boit,
Ainsi vit l'abondance génératrice.
Que la vie est magie,
Tant elle est unique,
Aussi bien que magique,
Telle une égérie.
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Oh oui la vie !
Le coeur de l'homme est malade
Egaré dans cette impitoyable ballade
Reconnaissable parmi la multitude humaine
Il ne respire pas l'air qu'est cette aubaine
Lorsqu'il restera que les souvenirs
ON AURA PLUS ENVIE DE RIRE
Trop proche pourtant est l'appel du partir
Profitons-nous pour autant des enfants et de leurs sourires?
Assurément que non!
Et les nôtres doit-on les bannir?
Sans jouer notre pièce maitresse, non!
Alors arrêtons les massacres odieux du délire
Faisons main-basse sur l'amour
Dansons avec lui chaque jour
Pourrait-on pas revenir sur le partage?
Sans que l'on fasse de la violence étalage
Le présent est le cadeau du lendemain
Echangeons-nous donc nos mains
L'existence que nous vivons est providentielle
Ne gâchons pas la richesse de ce potentiel
La guerre est un mauvais témoin
Qui conduira l'homme a sa perte
Puis-je espérer l'élan de l'entrain?
Pour profiter de l'espérance de chaque découverte
La création est un miracle
Les échanges humains sont de beaux spectacles
N'oublions pas cette évidence
Car elle est notre première essence
Parfois je me demande si on n'en est capable?
Mais aussi si on le désire vraiment
A quoi joue l'homme finalement?
Se pourrait-il donc qu'on puisse partager la même table?
Aujourd'hui j'en doute
Et c'est ça que je redoute
Aimer est devenu si banal
Pourtant tellement vital
Dieux que je suis en colère
Dieux merci encore que j'espère
Au sinon a quoi bon vivre
Ne sommes-nous la que pour survivre?
La terre est notre rivière
Surveillons nos arrières
Chantons cette belle prière
Pour gagner cette guerre
Il est temps de revenir a l'essentiel
Sans omettre de remercier le ciel
Et la magie de cette réalité
Sans commettre d'impensable irrationalité.
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N'être qu'un être humain
Ma colère portée par des vents dans des contrées infinies
Aéroporter à l'intérieur de mon esprit
Je suis complètement courroucé par mes dépits
Je m'envole alors vers des hauteurs mortelles d'ignominies
Comment faire pour sortir de cet enfer?
Je me dois de sauver ma peau pendant que bat le fer
La procédure m'est inconnue et je n'ai pas de mode d'emploi
Alors j'improvise avec ma relativité même si j"ai froid
Forcément je suis sous l'emprise de la peur
Aucun outil me permet d'atténuer ce coeur
Je cherche en moi des idées mais rien!
Consterné je virevolte dans tous les sens mais rien!
Comment faire alors pour changer la donne?
Quels moyens utilisés pour tourner la page?
Je suis vert de rage et aimerai dominé des adages
Me sortiraient-il de ma mentalité de personne?
Dois-je dire merde atout?
De bout en bout
Continuer a trainer dans la boue
Et m'étouffer avec mes je m'en fous
C'est peut-être le chemin le plus facile
Dois-je le suivre sans me battre?
Suis-je un être humain ou une marionnette?
J'ai le pouvoir en moi de décidé de combattre
Vraiment j'ai la trouille
Pour ne pas dire pas de couilles
Pardonner ce terme mais très explicite
Alors que tout en moi est implicite
tout à l'intérieur bloqué je ne sais ou
Il me faut réagir à tout prix
Quel qu'en soit le retour du bâton pris
Merde j'en ai marre d'être aussi mou
Ce n'ai pas une vie une vie de dégonflée
On dit que c'est le premier pas qui coute
Faut savoir si on veut manger son casse-croute
Ou rester accoler sans jamais bouger a une voute
Comme je pense quand-même être un peu philosophe
Je me dis que ce n'est pas une catastrophe
Un tsunami m'a pas emporté et catapulté
En me cassant en morceaux,je me dois de trouver mon coin
Là ou je serai à l'abri mais sans me cacher
Plutôt affronter les défis que la vie nous impose
Si tant est qu'on veut devenir un homme
Et n'être qu'un homme.
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