• Un rêve révélé

    Sais-tu que je te rêve souvent,

    Les nuits noires sont devenues blanches,

    Et là, je crie toute ma détresse de ces temps,

    Mes jours sont tristes comme parfois peut l'être un dimanche.

     

    Pour dépasser mon effroi,

    Et quand mon corps est froid,

    J'imagine enfin l'avoir trouvé,

    Là, ravi, je me sens aimé.

     

    Je croise mon destin,

    Embrasé par tes câlins,

    Je te respire,

    Et au feu, je jette ce pire.

     

    Eloignés mes moments solitaires,

    Avec toi je découvre l'éden,

    Et je vois le sublime paysage vert,

    Soudain, ma vie devient souveraine.

     

    S'éloigne alors la solitude,

    Allant droit au but,

    Ayant vu ce que j'ai vu,

    Je bannis les sales vicissitudes.

     

    Poursuivre ma destinée,

    Celle tant désirée,

    Comme un alibi,

    Ses yeux me sourient.

     

    Comme un écorché vif,

    Avec l'air abusif,

    Mais, sans exagération,

    Je la reçois comme une donation.

     

    Une ambition naissante,

    Des pensées grandissantes,

    J'existe pour elle,

    En déployant mes ailes.

     

    Plus rien de banal,

    Qu'une envie vitale,

    Celle de la combler,

    Pour cela, pas besoin de blé.

     

    Juste l'aimer à la folie,

    Touchant ce qu'il y a d'unique,

    Pas un rêve utopique,

    Mais, par la magie de la vie.

     

    Danser tous les deux,

    Les yeux dans les yeux,

    Visitant nos ailleurs,

    Sur un chemin parsemé de fleurs.

     

    Oubliant la dureté de l'existence,

    Conscient de cette naissance,

    Se dirigeant sur cette piste,

    Sans jamais être triste.

     

    Puis, finalement, vivre,

    Avec tous les profits,

    De sentiments qui sont dits;

    Comme habillé d'un blouson de cuir.


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