• Mes larmes sont sans nom,

    Mes larmes n'ont pas de mots,

    Que le poids de mes maux,

    Et vivent au plus profond.

     

    Une profondeur indicible,

    D'où ils résonnent à mes oreilles,

    Pour bien faire du mal à mon sommeil,

    Ils tiennent toute la place à mes instants,

    Et font écho, même quand le désir est présent.

     

    Comment vivre dans ce chaos!

    Libérez-moi de mon égo,

    Il me fait si mal,

    Je suis un animal.

     

    Donnez-moi un peu de repos,

    Que j'avance dans la sérénité,

    Que se calme ce tempo,

    Il sonne faux au son de ma réalité.

     

    Ok pour encaisser les coups,

    Même, si je ne suis pas un punching-ball,

    Je veux juste me libérer de ce tout,

    Sans oublier le prix d'une cavale.

     

    Celle qui nous gouverne si puissamment,

    Cette éminence qui croise notre vie d'ici-bas,

    C'est un combat providentiel si déboussolant,

    Juste vouloir danser avec les miens au cas par cas.

     

    Car accorder à son prochain son identité,

    C'est lui donner la joie d'aimer,

    Etre près de ceux et de celles,

    C'est prouver aussi qu'être prêt à donner.

     

    C'est imaginer un monde nouveau,

    Où tout devient un renouveau,

    L'un pour l'autre,

    C'est inventer un monde tout autre.

     

    Qui fera qu'un jour,

    L'homme sera un homme,

    Et partagera la pomme,

    Pour vivre au mieux le même amour.


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  • Elle bava tous les interdits,

    Pour faire face à toutes les injustices,

    Fêlures, blessures, déchirures sont une justice,

    Pour elle, cela fut un amas d'inédits.

     

    Qui la propulsa aux devants de ces défis,

    Elle se devait de les relever,

    Sans quoi, elle n'aurait pu s'élever,

    A cette hauteur qu'elle s'était promis.

     

    Ses objectifs étaient simples,

    C'était de rester humble,

    Quoiqu'elle fasse de sa vie,

    S'était d'être en accord en s'endormant le soir dans son lit.

     

    Cela peut vous paraître enfantin,

    Croyez-moi, rien n'est plus dur,

    Etre honnête avec soi-même en étant pure,

    Etait un pari audacieux, proche du divin.

     

    Chaque jour, garder la tête haute,

    Se donner en entier à son prochain,

    A soi aussi et tendre la main,

    Franchement, une classe sans faute.

     

    Bien sûr, la vie est un combat,

    Qu'on se doit de mener avec fierté ici-bas,

    Mettre de côté son égo,

    Utiliser ses atouts et go!

     

    Maintenant, cueillir les fruits semés,

    Tout déchirer cette retenue,

    Et aller rejoindre le superflu,

    Qui parfois, peut être bon à consommer.

     

    Jamais lâcher l'affaire,

    Toujours relever la tête,

    En faire une fête,

    Griser par l'amour à faire.

     

    Donner, donner, donner,

    Amour, amour, amour,

    Aimer, aimer, aimer,

    Le cadeau de Dieu qui voit le jour.

     

    En finir avec les guerres hautaines,

    Créer par des personnes malsaines,

    Ne voyant que le sang,

    Véritablement, on préfère faire sans.

     

    Il nous faudra beaucoup de courage,

    Car sortir de ce carnage,

    Le défi d'une vie, d'un homme,

    D'hommes qui se veulent hommes.

     

    Trop facile de fermer les yeux,

    Mais c'est vrai que la peur,

    Peut détourner un être de son cœur,

    Pour combattre les voyous qui croient qu'aux feux.

     

    Si seulement on y croyait,

    A ce monde en paix,

    Pourrons-nous, peut-être, nous octroyer,

    Enfin, un repos bien mérité.


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  • Oui, bon sang de bon sang,

    Même dans le pire,

    Je chercherai le meilleur qui se cache en dedans,

    Et prendrai le meilleur dans cet infâme pire.

     

    Rien n'est anodin dans notre histoire,

    Aucune raison de ne pas savoir,

    Tout tient à un fil dans cette aventure,

    Elle dépasse même les fléaux de mère nature.

     

    De qui je vous parle, vous le savez,

    C'est celle qui nous apprend,

    Qu'il y a du bon et du mauvais,

    Et qu'on doit faire avec, en grand.

     

    Son ampleur est infinie,

    Mais, pour nous, elle n'est qu'un temps,

    A nous d'en faire un assouvi,

    Pour après, la rejoindre au-delà du fini.

     

    On essaie de la prendre comme elle vient,

    On côtoie tous les riens,

    On obéit comme un chien,

    Pas d'autres choix, on y revient.

     

    A s'acharner à lutter contre ces épreuves,

    Pour essayer de faire nos preuves,

    Car, c'est là la vérité sacrée,

    Le combat à ne pas rater.

     

    Aux devants d'elle, imposée,

    Qui ne nous accorde aucun répit,

    A tous ces malheureux, je dis,

    Ne pas se méprendre, il faut oser.

     

    T'emmènera là où tu veux,

    Puis t'ouvrir les portes de ton bien,

    Jamais oublier de partager tes vœux,

    Car, ils sont, je le sais, ce lien qui ne s'abstient.

     

    Et qui est pour autrui,

    L'unique joie consacrée,

    Vous m'avez compris, ce sont les fruits,

    La vie, l'amour dont je vous parle.


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